Étude de cas
→ Diagnostic paysager complet
→ Conception d’un aménagement
→ Palette végétale complète
→ Assistance à la maîtrise d’ouvrage
→ Coaching pour la mise en œuvre
→ Conseil annuel pour l’entretien écologique
Les propriétaires de ces chambres d’hôtes souhaitent aménager leur terrain de 1200 m² afin d’offrir à leurs clients un espace de repos. Ils veulent pouvoir proposer des fruits et aromates produits sur place.
Ils désirent se démarquer sur leur marché en créant une chambre d’hôtes dans un jardin écologique. L’idée initiale est de créer un jardin de curé revisité, conçu selon les principes de la permaculture.
Entreprise
Jardin de curé
1200 m²
Avant
Après
Le jardin participe à l’expérience globale du lieu et doit mettre en valeur le bâti de cet ancien presbytère en granit qui jouxte l’église du village.
J’utilise de nombreux éléments structurels en bois (cuves, plessis, potées) qui se marient bien avec la pierre et dissipent l’aspect écrasant de la pierre. Des treilles et autres structures métalliques permettent de faire grimper des plantes et d’habiller les façades avec des végétaux parfumés ou des fruitiers.
Un autre objectif est de créer un jardin qui permette l’accueil d’une dizaine de visiteurs tout au long de l’année. Les clients des chambres d’hôtes doivent pouvoir s’y détendre, y déambuler et y faire la découverte de senteurs et de goûts méconnus.
J’ai créé des pièces à thèmes structurées par le végétal. Les plantes jouent de rôle de brise-vue afin que chacun profite de son intimité.
J’ai revisité le traditionnel jardin de curé, qui mélange entre autres légumes, fleurs, fruitiers et plantes médicinales. J’y ajoute des courbes et des pelouses typiques des jardins anglais pour minimiser l’austérité du bâti en granit et le rendre propice à la promenade et la méditation.
A l’entrée, j’imagine un salon d’extérieur entouré d’arbustes au parfum puissant dotés d’une floraison étalée sur 4 saisons.
Outre le potager, les petits fruits et les arbres fruitiers régionaux palissés ou conduits en solaxe, la palette végétale inclut des plantes médicinales et des fleurs comestibles qui raviront le palais des hôtes. Un véritable jardin nourricier productif et esthétique.
L’objectif n’était pas de créer des massifs à la floraison abondante et de courte durée mais plutôt d’avoir un jardin beau toute l’année. La palette de couleurs a été établie avec les propriétaires et se retrouve dans l’harmonie des fleurs et des feuillages colorés.
Les arbustes et les vivaces ont été soigneusement choisis pour remplir des fonctions très spécifiques : brise-vue, brise-vent, parfum, plante mellifère, couvre-sol, équilibre de l’écosystème…
J’associe des végétaux indigènes et rustiques localement avec des plantes horticoles adaptées au contexte climatique et pédologique. J’ai mis en place des écosystèmes et des micro-climats diversifiés comme, un point d’eau, une rocaille, des prairies. Cela donne un jardin qui favorise l’installation de la biodiversité comme les oiseaux, les papillons, les insectes auxiliaires ou encore des plantes sauvages qui se ressèment naturellement. Cette recherche d’équilibre qui s’inspire de la nature permet d’obtenir un jardin qui demande peu d’entretien.
J’ai dispensé des heures de coaching afin d’accompagner les propriétaires pour qu’ils deviennent autonomes dans leur démarche. Le jardin est maintenant entretenu de façon totalement écologique grâce à la mise en place de techniques issues de l’agroécologie (paillage, compost, purins, récupération d’eau de pluie, etc.).
L’eau fait partie des ressources indispensables au jardin. Deux récupérateurs, pour un total de 2000 litres, permettent d’éviter l’utilisation de l’eau de ville.
Trois autres cuves de 1000 litres chacune servent de bassin. Elles apportent de la fraîcheur en été et permettent la création de micro-climats aquatiques attirant par exemples les libellules.
Des poissons évitent la prolifération des moustiques.
Aux pieds des arbres, les mélanges fleuris attirent au printemps les insectes auxiliaires qui aident à réguler la prolifération des ravageurs comme les pucerons.
Plus tard, les prairies fleuries champêtres assurent une source de nourriture pour les oiseaux.
Lorsqu’on laisse pousser l’herbe, on obtient une prairie naturelle qui ne demande aucun entretien. On peut la faucher en automne ou en fin d’hiver. Ces prairies attirent de nombreux insectes bénéfiques et donnent un aspect naturel au jardin.
Quelques années après les travaux, les plantes positionnées dans les interstices recouvrent une grande partie de la rocaille. Cet écosystème fait le bonheur des petits lézards qui régulent les populations de mouches et d’araignées.
Les plantations dans et au-dessus de l’enrochement nous donnent l’impression d’être immergés dans un théâtre végétal.
Avant
Après
J’ai utilisé les principes de conception en permaculture afin de proposer un écosystème résilient en cohérence avec la demande des propriétaires.
Cette étude préalable permet d’identifier les avantages et les contraintes du terrain à l’étude. Ce diagnostic est crucial pour éviter les erreurs de conception.
Identifier comment est utilisée chaque zone du jardin permet de concevoir les espaces efficacement.
Les zones à proximité de la maison sont souvent les plus visitées et celles qui demandent un peu plus d’entretien. Je sélectionne les végétaux et les aménagements en conséquence.
Lorsque la fonction de chaque espace est définie, je propose les aménagements et les végétaux à installer.
Le plan de conception permet d’avoir une idée de l’utilisation des espaces. Les plans de plantation permettent la mise en œuvre précise des associations végétales choisies.
