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Il y a cinq ans, aux Chambres du Presbytère, nous récoltions des coccinelles pour les insérer sur ce pêcher totalement infesté de pucerons. Je suis depuis longtemps persuadé qu’avec un bon design, des associations de plantes bien pensées et un arrêt complet des produits phytosanitaires, un jardin peut tendre vers l’équilibre. Par équilibre, j’entends que les forces s’équilibrent. Les ravageurs sont régulés par leurs prédateurs respectifs. Les maladies sont atténuées grâce à une grande diversité de plantes, une sélection variétale adaptée et des associations vertueuses.
Dans cet oasis qui est devenu un lieu d’expérimentation du jardin naturel, nous avons tout mis en œuvre pour tendre vers cette stabilité saine. Et ce malgré les critiques, les doutes, les moues de l’entourage. Le jardin a été transformé au fil des observations. Fenouil et framboisiers poussent sous le pêcher sans se gêner. Cette année, dans cette petite communauté végétale, j’ai pu observer au même moment toutes les étapes du cycle de la coccinelle : des œufs, des larves, des nymphes et des adultes. Cela signifie qu’à la sortie de l’hibernation, les premiers adultes ont trouvé assez de nourriture pour décider de pondre sur place.
En coaching, j’ai l’habitude de présenter la situation de la façon suivante : pour que les pucerons soient moins problématiques, il vous faut plus de pucerons. Simplement parce que s’il n’y en a pas assez (par exemple parce que vous traitez), les coccinelles adultes s’envolent chez votre voisin à la recherche de quoi manger. En revanche, plus il y a de nourriture, plus vous aurez de mangeuses. Nous avons donc inséré ou conservé des plantes habituellement couvertes de pucerons ainsi que des prairies fleuries.
Cette année, suite à de nombreuses éclosions, les larves, puis les adultes, ont pris d’assaut le jardin. J’ai observé jusqu’à 20 coccinelles sur une jeune absinthe. Le lendemain les coccinelles étaient parties ; les pucerons aussi ! Et que sont devenues les coccinelles ? Elles se sont répandues dans le jardin, sur les pruniers, les rosiers, les chèvrefeuilles, d’autres armoises, nettoyant tout sur leur passage.
Dans ce jardin naturel, il n’y a toujours pas de pesticide et il y a énormément de pucerons. Mais désormais ce n’est plus un problème, bien au contraire.
Je parle des coccinelles parce qu’elles sont emblématiques et faciles à observer. Mais le jardin naturel regorge d’insectes auxiliaires. Parmi les plus connus il y a les syrphes et les chrysopes dont les larves consomment de nombreux pucerons. Il y a également les guêpes parasitoïdes qui pondent dans les pucerons. Tous ces insectes ont un point commun : ils meurent si vous utilisez des produits phytosanitaires et s’en vont s’ils n’ont pas le gîte et le couvert. Plus vous utilisez de produits, moins votre jardin sera stable et plus vous aurez de travail. Les solutions sont simples : aucun traitement, diversité de plantes locales adaptées, diversité génétique des plantes, pas de travail du sol.
La permaculture est une approche holistique tout comme la médecine chinoise ou l’ostéopathie.
Je conçois des paysages vivants et comestibles sur-mesure valorisant votre patrimoine et vous forme au jardin écologique et au design en permaculture.
Adrien Felsmann Écosystèmes
Paysagiste à Toulouse, Occitanie
adrien@adrienfelsmann.fr
07 83 39 12 10