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Le potager est une clé de reconnexion à la nature pour beaucoup d’entre nous. C’est souvent notre premier contact avec le jardin de façon plus générale. On s’intéresse d’abord aux légumes du potager, aux semis, au compost. Puis aux arbres, aux arbustes, aux fleurs et, en un battement de paupière, on est devenu jardinier.
Il y a autant de façons de cultiver un potager qu’il n’y a de jardiniers. Personne n’est qualifié pour juger et donner des leçons de jardinage. En revanche, les aptitudes et les victoires se jaugent généralement aux résultats obtenus. Le syndrome du productivisme et de la croissance nous donne souvent inconsciemment nos premiers objectifs de jardinier potagiste. Avec le temps, on s’intéresse plus à la qualité qu’à la quantité. Et parfois, on en vient à la conclusion qu’il est plus important d’avoir réussi à favoriser la biodiversité dans son jardin, plutôt que d’avoir la plus grosse tomate du quartier.
Seulement 200 mètres séparent ces deux jardins potagers. Ils sont dans le même village, avec le même type de sol, exposés aux mêmes vents et bénéficient de la même pluviométrie. En période de canicule, spoiler : il y fait la même chaleur. Les légumes qui y poussent sont les mêmes. La seule différence, c’est le jardinier et sa vision. L’un cultive comme il l’a toujours fait, en labourant son sol qui s’érode au fil du temps. Le sol est si sec que les adventices refusent de pousser. Cela fonctionnait sans doute il y a quelques décennies, mais plus maintenant. Le changement climatique demande un changement de vision plus qu’un simple changement de pratiques. Il faut voir le potager autrement avant que cela ne soit trop tard.
Dans l’autre potager, on s’est posé des questions, on a expérimenté de nouvelles pratiques et on a adopté de nouveaux objectifs. Grâce à l’accompagnement à la création de potager en permaculture, on a appris comment fonctionne un sol, comment nourrir les micro-organismes qui le composent afin que cette vie invisible nous aide à alléger notre sol et à le rendre plus fertile, sans engrais. On a appris que les plantes communiquent et vivent ensemble, pas simplement les unes à côté des autres. Il faut donc les associer. Que l’eau est une ressource rare. On sait la stocker dans nos sols pour ne pas qu’elle s’évapore au risque de transformer notre potager en désert.
On a mis en pratique ce que d’autres ont théorisé sous le nom de permaculture, d’agroforesterie, d’agriculture syntropique. Pas pour céder à une mode ou se laisser influencer par un mot clé séducteur, mais pour améliorer notre compréhension du vivant, et par extension, améliorer notre potager.
Aujourd’hui, dans le jardin potager, il y a des légumes bien sûr, mais il y a aussi des arbres. Ils fixent l’azote, décompactent le sol et apportent de l’ombre. Ils aident nos légumes à mieux pousser en créant des connexions, toujours invisibles, avec les champignons du sol. Ces champignons mycorhiziens, nous les nourrissons avec des matières organiques issues du jardin, tout comme les bactéries, les vers de terre. Ce sont nos alliés. Dans le potager, on trouve aussi des plantes compagnes qui améliorent la fertilité et qui attirent de nombreux insectes pollinisateurs ou prédateurs de pucerons, par exemple. Ce sont tous nos alliés. Jardiner sans les insectes, sans la vie, c’est une idée effrayante.
Il ne nous viendrait pas à l’idée une seconde de mettre la main sur quelconque produit pouvant tuer cette vie. Pesticides, fongicides, dont le suffixe indique à lui seul qu’on s’apprête à porter atteinte, par une action violente, à la vie. Génocide, liberticide, féminicide… Qui a un jour commencé un potager en ayant pour idée de porter atteinte à la vie ? Personne. Il est temps de changer de paradigme.
Dans ce potager, on a donc pris le temps d’apprendre à favoriser la vie du sol en s’appuyant sur la science, avec humilité, à notre niveau de compréhension. Le résultat est éloquent. Nous n’avons pas pris le chemin du désert, mais celui de l’abondance. La gestion du potager est simple quand on choisit de travailler avec la vie. Pas besoin de labourer, de biner, de traiter. Même l’arrosage se fait rare. À la place, on lit des livres excitants écrits par des gens passionnants, on associe des plantes extraordinaires et on ajoute de la matière organique sur le sol. Même le composteur a disparu au profit du compostage de surface. C’est simple, ça ne demande pas d’outil à la mode et c’est jouissif. Oui, comprendre ce que l’on fait et pourquoi on le fait, c’est profondément jouissif.
Il n’y a pas de mauvaise terre. Pas de problème que l’observation et l’apprentissage ne puissent résoudre. Vous souhaitez adapter votre potager au futur et ressentir le plaisir intense d’aller dans le sens de la vie ? Ensemble, apprenons à jardiner en conscience.
Besoin d’un accompagnement pour votre jardin ?
Adrien Felsmann, éco-paysagiste, concepteur de jardins écologiques basé à Toulouse. Je conçois des paysages vivants et comestibles sur-mesure valorisant votre patrimoine.
Je vous forme aux gestes du jardinage écologique et à la conception de jardins naturels. Ma mission est de vous rendre autonome dans votre jardin, en présentiel ou à distance.
Adrien Felsmann Écosystèmes
Paysagiste à Toulouse, Occitanie
adrien@adrienfelsmann.fr
07 83 39 12 10