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Lors de séances de coaching jardin on me demande souvent s’il faut conserver les plantes sauvages comme ce Doronic. C’est bon signe, cela veut dire qu’il y a eu observation et que le jardinier se pose des questions. Chaque action au jardin (plantation, taille, paillage) entraine une réponse de l’écosystème. Un sol ou un micro-climat qui change, même très localement, peut entraîner l’apparition spontanée de plantes.
Avant de décider s’il faut le garder ou lui faire la peau, je conseille de l’observer attentivement. On découvre son nom, sa floraison, son mode de vie. On s’intéresse à la faune qu’il attire. Est-il comestible, médicinal, ou tout simplement agréable, à la vue, au toucher ? Une plante n’est jamais juste néfaste.
Un Doronic à fleurs jaunes s’est invité dans ce massif naturel déjà peuplé de plantes sauvages et horticoles. C’est une plante que j’ai déjà vue en sous-bois accompagnée des mêmes méliques qui composent ce massif. La conserver a donc du sens puisqu’elle va compléter la palette végétale choisie. Par contre, elle a une souche rampante qui forme de belles colonies à l’ombre. Elle risque d’être plus vigoureuse que les vivaces horticoles de ce massif mais elle peut se révéler être un atout ailleurs au jardin.
En s’appuyant sur l’étude des communautés de plantes, on voit que le Doronic pousse naturellement en compagnie de fougères, d’aspérules, de géraniums, de pulmonaires, de jacinthes. Il y a justement un endroit du jardin où s’épanouissent toutes ces plantes sauvages et où la vigueur du Doronicum ne sera pas un problème. La floraison lumineuse prendra le relais des jacinthes, c’est parfait. L’équilibre de mon écosystème se renforce à mesure que la communauté inspirée par la nature proche s’étoffe.
Ce cher Doronic a germé à un endroit qui lui convient mais qui n’est pas compatible avec la dynamique que le jardinier tente d’instaurer. Plutôt que de le supprimer machinalement, on profite de l’opportunité pour l’installer là où il pourra se développer tranquillement. En revanche, les cardères, centaurées et sauges des près, tout aussi sauvages et spontanées mais au développement moins vigoureux, sont conservées dans le massif d’origine.
« Pour faire un jardin,
il faut un morceau de terre et l’éternité. »
— Gilles Clément
Je conçois des paysages vivants et comestibles sur-mesure valorisant votre patrimoine et vous forme au jardin écologique et au design en permaculture.
Adrien Felsmann Écosystèmes
Paysagiste à Toulouse, Occitanie
adrien@adrienfelsmann.fr
07 83 39 12 10